Le père Visiteur de la PBCM (Province Brésilienne de la Congrégation de la Mission), Eli Chaves dos Santos, n’a pas pu participer à l’événement, mais il a quand même envoyé une lettre de bienvenue, lue le jour de l’ouverture, dans laquelle il résume bien la proposition. « Au cours de ce Symposium, inspiré par le témoignage de Saint Vincent, écoutez les voix et les cris des pauvres. Eux, la présence vivante et souffrante du Christ parmi nous, sont nos premiers communicateurs. Que la communication vincentienne soit toujours plus proche des pauvres : qu’ils soient la voix de nos frères souvent sans voix ; qu’ils cultivent la solidarité créative envers les exclus et les nécessiteux, sans se perdre dans des particularités secondaires et des enchantements avec les sophistications de la technologie présente dans la communication ; embrassez ses causes en faveur de la vie juste et solidaire ; et soyez des instruments humbles, dévoués et efficaces de mission et de charité! ».
La semaine où nous célébrons la 56e Journée mondiale des Communications, un groupe d’environ 60 personnes, entre paroissiens, diacres, prêtres, séminaristes, Filles de la Charité et professionnels de la communication, venus de Rio de Janeiro, District Fédéral, Minas Gerais, Rondônia e Goiás, s’est réuni au séminaire Saint Vincent de Paul, à Belo Horizonte, pour participer au IIe Symposium des Communicateurs Vincentiens, organisé par la Province Brésilienne de la Congrégation de la Mission, du 3 au 5 juin. Le but de la rencontre était de promouvoir l’échange de connaissances et de partager des expériences dans les différents domaines de la communication, inspirés par le charisme vincentien.
Et cela a été fait.
Le premier jour du Symposium a commencé par un moment de spiritualité. Ensuite, Frère Adriano Ferreira, coordinateur de la communication à la PBCM, a fait une présentation sur les œuvres de la Province, et a diffusé un documentaire sur les 200 ans de la Province Brésilienne de la Congrégation de la Mission.
Le matin du deuxième jour a bénéficié d’un panel du coordinateur national de la Pascom (Pastorale de la Communication) – CNBB (Conférence Nationale des Évêques Brésiliens), Marcus Tulius. Il a parlé des impacts de la pandémie sur la communication, l’utilisation du métavers comme possibilité d’évangélisation et a partagé des documents de communication de l’Église à utiliser comme référence par les communicateurs participants à l’événement.
Dans l’après-midi, chaque groupe a présenté ses expériences en communication, en promouvant un moment inspirant de partage. Le programme de samedi s’est terminé avec un panel du fondateur et directeur de Ozanan TV, Denilson Sá, qui a diffusé en direct sa conférence sur la chaîne. L’Ozanam TV est l’un des neuf diffuseurs d’inspiration catholique au Brésil, entre les nationaux et les régionaux.
Le symposium s’est terminé le dimanche de la Pentecôte avec la participation de la publicitaire et graphiste Tiago Parreiras, qui a parlé de contenu pour les réseaux sociaux. Frère Adriano Ferreira a clôturé la programmation avec un précieux article sur l’Identité Vincentienne dans la Communication. Pour le Père Denilson Mathias, ce fut le moment le plus marquant du Symposium. « Nous devons générer une identité dans notre communication : c’est ce que nous communiquons et comment nous communiquons à partir d’une expérience vincentienne », a-t-il dit. « J’ai trouvé la rencontre très positive et j’espère qu’il y en aura d’autres », conclut le Père.
Sœur Vanda Elisa Conde, fille de la Charité de Saint Vincent de Paul, de la province de Belo Horizonte, a résumé le Symposium comme un moment fraternel de la Famille Vincentienne. « La rencontre a apporté une croissance dans le domaine de la Communication à nous tous qui avons été appelés et envoyés pour communiquer la Bonne Nouvelle de Jésus Christ dans l’expérience du charisme inspiré par Saint Vincent de Paul. Ma gratitude à tous ceux qui ont mis en place cet événement », a déclaré Sr. Vanda.
Pour le Fr. Adriano Ferreira, le II Symposium Provincial des Communicateurs Vincentiens a dépassé les attentes pour deux raisons : « d’abord, par la participation active de tous les participants. Je crois qu’il y a eu une véritable immersion de ceux qui y étaient présents. Les gens n’y étaient pas seulement pour acquérir des connaissances, mais aussi pour partager ce qu’ils avaient en tant qu’expériences. Cela a grandement enrichi la rencontre qui, en plus de de compter sur de bons conseillers, peut devenir un moment de partage d’idées et de savoir. Un deuxième point important relevé a été la diversité. Nous avions des gens de la campagne, de la capitale, des gens très expérimentés dans le travail de la communication, des gens encore aux premiers pas dans ce domaine, des professionnels, des amateurs, mais tous avec un objectif commun : améliorer notre façon de communiquer. Je crois que tout le monde est sorti de la rencontre avec une bonne impression et avec la certitude que nous pouvons évoluer beaucoup dans la façon vincentienne de communiquer », a-t-il conclu.
Que de toutes les expériences échangées et les leçons apprises, nous puissions nous inspirer en particulier du message du Pape François pour la Journée Mondiale des Communications : « L’écoute est le premier ingrédient indispensable du dialogue et de la bonne communication… En cette période de postpandémie, consacrons-nous à écouter avec l’oreille du cœur ».